• Cartes virtuelles bon jeudi - Joliecarte

    Pensée du jour:

    Un joli conte

    La robe noire de corbeau 

    Il y a des ères et des ères, au temps où les oiseaux parlaient, le corbeau était habillé de gris. Élégant, soucieux de sa parure, il alla trouver un jour le hibou, qui exerçait,comme chacun sait, la profession de teinturier.

    « Cher hibou, ma robe grise est terne, je souhaiterais la remplacer par quelque chose de plus gai, de plus éclatant !

    Je n’ai pas de temps à perdre ! grommela le hibou. Dites-moi exactement ce que vous désirez, j’ai d’autres clients à teindre avant ce soir !

    Eh bien, fit le corbeau songeur, j’aimerais assez la robe du pic-vert : le dos d’un beau vert brillant avec un léger dégradé sur le ventre, dans les nuances gris clair, vert amande, la calotte rouge, bien entendu, les moustaches noires… Ah, j’oubliais,une tache rouge juste au milieu des moustaches…

    Tout cela est bien compliqué, marmonna le hibou, oû-ho.. oû-ho..

    Il se mit au travail, mélangea dans ses grands chaudrons en ébullition les diverses teintures. Mais la tâche était difficile, et la nuit tombait.

    « Je vous ai demandé un ton plus doux pour le dessous, un vert pâle ! protesta le corbeau. Et la calotte, je la veux rouge pourpre, vous me proposez un rouge violine ! Ce n’est pas cela ! «

    Le hibou agitait ses aigrettes sans répondre, il mêlait furieusement les couleurs, il transpirait.

    « Décidément, constata le corbeau, déçu, vous n’y arrivez pas ! Le plus simple est que nous essayions autre chose : je préfère à la réflexion la robe du martin-pêcheur : bleu-vert scintillant, métallique pour le dos, un peu de brun et de roux sur le ventre, la gorge blanche, et tout sera parfait !

    Vous m’embrouillez ! s’emporta le hibou, je ne sais plus si vous voulez du vert ou du bleu, du brun, du rouge ou du blanc, si vous voulez ressemblez à un pic-vert ou à un martin-pêcheur ! ! «

    Et dans un accès de colère, il renversa ses chaudrons, et teignit le corbeau…en noir.

    Scène D'hiver Avec Hibou. Animal Avec Neige Froide Et Forêt. Tawny Owl,  Oiseau Enneigé Dans Les Chutes De Neige En Hiver, Habitat Naturel, Norvège.  Banque D'Images Et Photos Libres De Droits. Image

    Faune et flore du pays - Le Grand Corbeau


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  • Coucou du jeudi - Hiver et Fêtes chez Evy

    Pensée du jour:

    Un joli conte

    Il faut de la neige !

     

    Mathilde sort dans le jardin.Elle demande au vieux rosier tout fané :

    "- Je cherche la neige "
    - Demande au vent, petite, demande au vent, c’est lui qui apporte la neige.
    - Où est le vent ?
    - Il passe doucement sur mes bourgeons au printemps et caresse mes roses l’été, c’est un souffle d’amour, le vent... Je ne sais d’où il vient, demande à l’arbre...
    - Merci, rosier, merci.

    Mathilde demande au vieux saule pleureur :
    "Je cherche la neige"
    -Demande au vent, petite, demande au vent, c’est lui qui apporte la neige.
    -Le vieux rosier m’a dit cela déjà, mais où est le vent ?
    - Il passe dans mes branches au printemps et fait chanter mon feuillage l’été, c’est un souffle d’amour, le vent... Je ne sais d’où il vient, demande à l’eau...
    - Merci, rosier, merci.

     

    Mathilde s’approche de la mare gelée et demande :
    "Je cherche la neige"... Hé, l’eau, l’eau, je cherche la neige ! ....
    -Crôa croâ, elle ne te répondra pas, dit un vieux crapaud posé sur une pierre, elle est gelée, congelée, dure comme du fer, elle ne te répondra pas. Mais je sais ce qu’elle t’aurait dit : "Demande au vent, petite, demande au vent, c’est lui qui apporte la neige. "
    - Oui, le vieux rosier m’a dit cela déjà, et le saule pleureur...Mais où est le vent ?
    - L’eau t’aurait dit : Il m’effleure au printemps et me fait des vagues en été, il colporte les histoires du monde, c’est un souffle d’amour, le vent...Je ne sais ...
    -...d’où il vient, demande au cochon qui m’enverra voir le dindon, qui me parlera du cheval.....Jamais je ne trouverai la neige ! s’exclame Mathilde, exaspérée, jamais !
    -Crôa, crôa, ne te fâche pas, petite, écoute-moi plutôt, ils t’ont caché des choses sur le vent... Le vent se lève la nuit, il pousse les lourds nuages gonflés de pluie, il est terrible alors... Il passe dans les branches des arbres et leur arrache toutes leurs feuilles jaunies... Avec le tonnerre et l’éclair, ils effrayent tout ce qui vit et font trembler le ciel... Il apporte le froid qui mord, il fait claquer les portes, il gifle les passants et retourne les parapluies... C’est seulement après tout cela, petite, quand il se calme enfin et que la nuit descend c’est seulement après tout cela que tombe la NEIGE... Peut-être viendra-t-elle, peut-être pas, nul ne peut la forcer , même le vent si puissant...
    - Elle est comme l’amour ?
    - Oui, Mathilde, comme l’amour."

     


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  • Coucou du jeudi - Hiver et Fêtes chez Evy

    Pensée du jour:

    Conte d'hiver

     L'hermine et l'hiver.

     

    Un jour d'hiver, alors que la forêt était recouverte d'un beau manteau blanc,
    l'hermine se promenait pendant que ses amis dormaient en attendant
    le retour du printemps.
    « Que vais-je bien pouvoir faire, se demanda-t-elle, je m'ennuie toute seule »
    Elle essaya bien de réveiller quelques-uns de ses amis :
    l'écureuil, le hérisson, mais elle n'y parvint pas.
    « Bon, se dit-elle, puisque tout le monde dort et même Hector,
    le grand ours, je vais en profiter pour le taquiner. » Elle s'approcha doucement du museau d'Hector et souffla très fort.
    Celui-ci, qui ne dormait que d'un œil, poussa un grognement
    de mécontentement si impressionnant que l'hermine devint blanche de peur
    et s'enfuit à toutes pattes.
    Cependant, en se promenant ainsi le poil tout blanc, elle s'aperçut
    qu'on ne la remarquait pas et pouvait facilement échapper au loup et au renard.
    C'est pourquoi maintenant l'hermine garde son manteau blanc
    l'hiver en se faisant peur toute seule.

    L'hermine : biologie, symbolique, éthologie et tout le reste ! |  DEFI-Écologique : le blog

     


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  • Bon jeudi !

    Pensée du jour:

    Citations sur Noël en images

     

    La légende du Poinsettia

    C'était la veille de Noël. Tout au fond de l'église, Lola, une petite mexicaine, tout en larmes, priait : "S'il-te-plaît, mon Dieu, aide-moi! Comment pourrais-je montrer à l'Enfant Jésus que je l'aime, je n'ai pas la plus petite fleur à lui offrir pour mettre au pied de sa crèche!" Soudain, il y eut un éclair brillant, et Lola vit à côté d'elle son ange gardien. "Jésus sait que tu l'aimes, Lola, il voit tout ce que tu fais pour les autres. Ramasse seulement ces plantes qui poussent sur le bord de la route".

    "Mais ce sont des mauvaises herbes!" s'écria Lola.

    "Les herbes qu'on appelle mauvaises sont seulement des plantes dont l'homme n'a pas encore découvert ce que Dieu veut qu'il en fasse" répondit l'ange dans un sourire.
    Lola entra dans l'église les bras chargés de cette verdure disparate et la déposa respectueusement parmi les autres fleurs qu'avaient apportées les habitants du village. Soudain, un murmure d’ébahissement parcourut la chapelle : les «mauvaises herbes» de Lola étaient transformées en superbes fleurs rouges comme des langues de feu! C'est depuis ce jour que les poinsettia s'appellent au Mexique «Flores de la Noche Buena», fleurs de la Sainte Nuit.

     En 1825, Joël Poinsett, un ambassadeur des États-Unis au Mexique, rapporta des boutures de cette plante et la fit connaître aux Américains et aux Canadiens. On l'offre en cadeau à Noël.


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  • Bon mercredi !

    Pensée du jour:

    Légende ou conte de Noel ?

     

    Les deux sapins de la Sainte Aurélie 

    Il y a de delà cent ans, dans la bonne ville de Strasbourg, le soir de Noël, un enfant nommé Hans errait de porte en porte:

    il frappait et disait :

    Voulez-vous mes deux petits sapins ? Vous y attacherez des boules d’or et des étoiles de papier… C’est bien amusant pour les enfants…

    Mais à chaque maison, les gens lui répondaient :

    Il est trop tard, il y a longtemps que les arbres de Noël sont achetés !... Passe l’an prochain !

    Et l’enfant se désespérait, car il n’y avait pas de pain chez lui. Son père était très vieux, sa mère malade, et les deux autres enfants au berceau. Après bien des demandes et bien des réponses indifférentes ou dures, il se trouva devant la maison d’Eidel le jardinier. A-t-on jamais eu l’idée de vendre des sapins à l’homme dont c’est le métier de les faire pousser ? Le pauvre innocent frappa et la grosse voix d’Eidel lui répondit :

    Qui frappe à pareille heure ? L’enfant n’osa répondre.

    Mais qui frappe chez moi quand je veux être en paix ? reprit Eidel et ses sabots claquèrent sur le plancher. Il ouvrit sa grande porte, et l’humble quémandeur aperçut un arbre magnifique, tout rutilant, tout chargé de richesses et qui jeta sa vive lueur jusque dans la rue déserte. Et trois enfants assis près d’un bon feu regardaient au foyer la dinde de Noël qui cuisait dans son jus.

    Qu’est-ce que tu veux, petit ? demanda Eidel, tu as l’air d’un béjaune avec tes deux sapinots rabougris ! L’enfant se tenait tout triste parce qu’il comprenait que sa dernière espérance s’était envolée

    Le froid entre chez moi, reprit le jardinier. Parle vite ou je te ferme la porte au nez !
    C’était un homme qui avait le ton bourru. Autant dire qu’il était bon. Il regarda le déshérité qui avait l’âge de ses enfants, et qui, pieds nus dans la neige, n’osait même pas lever les yeux. Il parla d’une voix radoucie.

    Que veux-tu ? Je te donnerai suivant mon possible…

    Vendre mes deux sapins, pour Noël… mais le vôtre est bien plus beau.

    N’importe ! dit Eidel. Donne-les moi !

    Et il alla quérir une pièce d’or qu’il gardait en réserve dans un tiroir. Ce que voyant, le pauvre petit ne pouvait en croire ses yeux, et pensait que l’homme se moquait de lui.
    Mais les enfants lui donnèrent chacun une cuisse de la dinde, et la mère, dans un bol, une part de bonne soupe chaude, et le chien aussi fut aimable pour lui et lécha bonnement ses mains rougies par le froid. Alors, il osa croire à sa joie, il remercia du mieux qu’il put et rentra chez lui, heureux comme une alouette au printemps.
    Cependant Eidel, qui n’aimait pas les attendrissements, jeta dans un coin les deux sapins du pauvre, et se mit à table.
    Le repas fut bon, la dinde bien cuite, le vin bien frais, puis chacun s’en fut se coucher.

    Le lendemain matin, jour de Noël, les enfants d’Eidel se battaient dans la neige, en attendant l’heure de la messe, ils prirent les deux arbustes et par jeu, pour imiter leur père, s’en furent les planter derrière l’église.
    Et les cloches sonnèrent. La foule prit place dans la nef et les bas-côtés. Les chants célébraient la gloire du Sauveur des hommes, et le jardinier se disait qu’on n’est jamais trop bon pour les enfants pauvres, puisqu’ils sont les frères véritables de celui qui est né dans une étable parce qu’on ne voulait de lui nulle part.
    Mais quand la messe fut dite, quand les cierges furent éteints, l’encens dissipé, l’église déserte, la foule sur la place cria au prodige.

     Deux sapins hauts comme le clocher, aux troncs tout droits comme des mâts de navire, aux branches vastes et lourdes, s’élevaient au ciel.
    Et dans l’air pur de Noël, les oiseaux chantaient la gloire des charitables : de ceux qui aiment leur prochain.
    Et l’on vit la colombe d’un vitrail s’animer soudain, voler au faîte de chaque sapin, battre les ailes par trois fois et revenir prendre sa place au vitrail chrétien.

     


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